Dans la vie, on fait des choix. J'en ai fais plusieurs, bons, moins bons, mais j'ai toujours accepté d'assumer mes décisions. Ces dernières années, j'ai eu l'impression que je subissais et que je n'avais pas la possibilité d'y changer quoi que ce soit, impression d'être à la merci des événements, sentir l'injustice du truc, sans comprendre comment faire autrement. Je déteste Caliméro, je l'ai déjà dis, mais je me retrouvais dans sa peau et je détestais sa coquille.
C'est fini.
Je crois que j'ai compris, que j'ai acquis un peu de sagesse.
"Donnez-moi la sérénité d'accepter les choses que je ne peux changer, le courage de changer celles que je peux changer, et la sagesse de distinguer les premières des secondes."
Cette dernière phrase, combien de fois l'ai-je dite, sans finalement savoir de quoi je parlais, sans la comprendre réellement...
J'ai, ces dernières années, essayé de changer des choses, dans mon boulot, dans ma vie, pour, et je le croit vraiment, le mieux-être des gens. Je me suis rendue malade, à force d'essayer de défoncer des murs, plus solide que moi, que ma volonté. Les murs y sont toujours, les gens, honnêtement, pas mieux, mais pas plus mal, mais ma santé.....
Je crois réellement que quelque chose aurait pu changer, mais je dois me rendre à l'évidence, certaines choses nécessitent plusieurs mains, têtes, humains pour pouvoir être autrement. Toute seule, j'y arriverai pas.
Je croyais qu'abdiquer, même temporairement, voulait dire "perdre". Mais finalement, pour moi, c'est "gagner". Gagner en force, en santé, en courage, en estime de moi...tout ce que je perdais peu à peu.
Mais en fait, je suis une gagnante.
Abdiquer temporairement, c'est arrêter de se faire des bleus, à la tête comme au coeur. Ce n'est pas décider de ne plus bouger le mur, mais plutôt de regarder s'il n'y a pas déjà quelqu'un qui a commencé le travail et se joindre à lui afin d'unir nos forces. Ça peut être aussi, cesser de tenter de défoncer une façade, renforcée au béton, pour plutôt imaginer y ajouter des couleurs, les miennes, pour la rendre plus jolie, joviale, accueillante.
C'est aussi, pour moi, une grande leçon d'humilité, accepter d'être une goutte d'eau dans une rivière, mais comprendre qu'à plusieurs, on devient fleuve, mer......
Je n'étais même plus cette goutte d'eau, j'étais devenue H2+O.
Aujourd'hui, je dois me reconstruire, réunir mes 2 composants et redevenir H2O, afin de pouvoir rejoindre la mer.....
Aujourd'hui, j'accepte de dire: Pour l'instant, je ne travaille plus, plus tard on verra.....
Ça ne veut pas dire que je suis lâche, paresseuse, nulle,
qualificatifs appris par le passé, que j'avais si bien adoptés pour me décrire.
Ça veut dire que, si je "disparais", je ne pourrai plus JAMAIS travailler.
Ça veut dire qu'en attendant, je redécouvre la femme que je suis,
et non pas la bosseuse que j'étais,
Ça veut dire que je me bat pour ma famille et pour moi,
le combat réellement le plus important,
Abdiquer n'est pas définitif, rien dans la vie ne l'est, d'ailleurs.
Changer ce que je peux changer, accepter ce qui ne peut l'être, mais surtout, pouvoir différencier les deux.
J'accepte de dire que je me battais contre une chose inchangeable aujourd'hui, pour diverses raisons,
J'accepte aussi de dire que j'ai fais ce que j'ai pu,
Je comprend maintenant que j'ai oublié de respecter la personne la plus importante qui soit,
moi-même....
C'est fini.
J'ai enfin eu la sagesse de distinguer les premières des secondes....
01 juin, 2007
Prendre la vie comme elle vient....
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