Aller mal vs aller bien...

Qu'est-ce qui fait à un moment donné, que je vais mal, très mal et qu'à un autre, je vais bien?

Ces états sont pénibles, car je ne sais jamais dans lequel je vais me trouver tout à l'heure. Quelquefois, même, je n'ose même pas aller me coucher, de peur que mon lendemain soit aussi difficile que la journée passée.

Je dois tout contrôler. Bien dormir, suffisamment. Bien manger (j'le fais difficilement, souvent c'est de façon anarchique), gérer mes stress. Difficile ça aussi, souvent ils me viennent de l'extérieur, donc impossibles à prévoir. Quand je vais mal, je dois utiliser ma "tolérance à la détresse". Pas facile quand, dans une journée, j'ai l'impression de survivre plutôt que de vivre.

C'est encore un petit moment d'appitoiement personnel. J'en parle ici, ça me permet de continuer ma journée. Sauf que des fois, j'ai l'impression que je passe ma journée à tenter d'oublier que j'vais mal.

J'aime pas la solitude. J'aime pas quand il y a trop de monde.
J'étouffe dans ma maison. Je n'aime pas sortir, me sens pas bien.
Je rêve de ne devoir rien à personne. J'ai peur que les gens n'aie pas besoin de moi.
Je veux la Sainte Paix. Je meurs de trouille quand je suis seule.

C'est là un petit échantillon de mes contradiction. J'arrive toujours pas à trouver le milieu. Extrémiste, j'pense oui. Le milieu, j'en rêve....mais comment m'y sentir bien?

C'est certain que dans les extrêmes, j'me sens vivante. Bon, j'préfère les extrêmes qui ne me font pas de mal, mais au bout du compte, je brûle la chandelle par les 2 bouts et je finis crevée et fatiguée.

Ce matin, psy. C'est hyper important pour moi, ça me permet de faire le point et me donner de nouveau objectifs pour les jours à venir. Mais je rêve du moment où je pourrai tout faire seule, accompagnée des gens que j'aime.

Voilà un peu ce que j'ai dans la tête ce matin.

Je serai sûrement moins pénible à lire plus tard...j'essaierai de fabriquer quelque chose de joli.

Bonne journée!